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22 Feb 2024

Une interview pas comme les autres

Dans mon dernier article, je vous ai parlé que j’animais un podcast avec Markhor du studio Numétic. Mais ce dernier a également lancé un autre podcast, nommé « Une vie (pas) comme les autres ». Il y interviewe tout un chacun, qui a envie de parler de son projet, de son parcours,… Et dernièrement, c’est votre Gregounet qui parle un petit peu de lui.

Vous pouvez suivre l’interview par ici: https://www.youtube.com/watch?v=JoTHpVQogXQ et bien sûr n’oubliez pas de vous abonner à sa chaine!

Bon, je sais que je ne donne pas souvent de nouvelles sur le blog ni même sur les réseaux sociaux. J’essaierai d’en parler ici sous peu, car ma vision des réseaux sociaux a profondément changé ces derniers mois.

D’ici là, j’espère que vous allez tous bien et vous fait la grosse bise!


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01 Apr 2023

M’écouter plutôt que me lire ? Oui, c’est possible!


Salut toi! Tu as dû voir que ton Gregounet préféré renaissait tout doucement de ses cendres, après un gros silence depuis plusieurs années. 
 
Alors oui, il y a beaucoup de projets qui commencent à démarrer, certains ne sont pas encore au point et donc je ne préfère pas encore en parler. Mais ça bosse en coulisse et j’annoncerai tout en temps voulu. 
 
Certains projets se sont mis en place déjà :  tu peux me retrouver sur deux autres médias. Le premier, j’en ai déjà parlé dans un précédent billet (que j’ai dû recréer, suite à un petit incident technique sur mon blogo-site il y a quelques semaines), il s’agit de Twitch, où je streame maintenant les lundi, mardi et jeudi soir. (Et parfois d’autres moments, si mon emploi du temps le permet, généralement le weekend). 
 
Il y a quelques semaines, j’ai été approché par Laurent de l’ASBL Numetic à Jette pour participer à un podcast portant sur les technologies, le numérique, les nouveaux médias. Je suis déjà allé deux samedis pour enregistrer dans leur studio et les épisodes sont déjà disponibles. Le podcast est disponible un peu partout, je n’ai pas les liens de toutes les plateformes où Laurent les poste, mais je peux déjà vous fournir les liens YouTube et Spotify ci-dessous. 

https://open.spotify.com/show/5FssEWinGyaYpbZhz5wLDT  
https://www.youtube.com/@numetic  
 
Pour les curieux, voici déjà les sujets que nous avons abordés : ”Chat GPT et les enseignants, les chiffres de Twitch et le droit à l’image pour les enfants”, pour le premier épisode. Pour le second, on a pas mal dévié dans notre conversation et imbriqué plusieurs sujets : « TikTok, Réseaux sociaux, VPN et Diablo 4 ». 

Bien sûr, pas de panique, si la durée te semble extrêmement longue, Laurent découpe au fur et mesure les sessions d’enregistrements pour que le format soit plus court. Je dois dire que même si je ne suis pas encore tout à fait à l’aise, le format me plaît bien. Nous discutons des sujets, je donne mon avis de vieux croûton, et dévier un peu du format écrit me fait du bien (mais rassure-toi, il va revenir, l’écriture me demandant quand même beaucoup plus de temps, que ce soit pour la rédaction ou les recherches.) 
 
Bref, en attendant de pouvoir me lire, et puis avec le matos acquis pour le streaming, l’idée de les enregistrer revient me titiller, tu peux toujours écouter le podcast Numetic! 


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10 Mar 2023

Deux petits textes

Salut, toi!
Oui, je sais, cela fait des plombes. Ici, je te partage deux petits textes que j’ai écrit dernièrement. Oui, je commence tout doucement à réécrire. Alors je te préviens tout de suite, ce que tu vas lire est très très personnel. Mais ces dernières semaines, il y a quelques changement dans ma petite vie. Je commence à sortir de ma petite bulle. Je t’avoue que les deux textes se ressemblent assez fort. Mais je voulais les partager par ici.


Tomber les barrières.

Tout fermer. Se cadenasser, verrouiller toutes les portes pour bien se protéger. Plus jamais tu ne laisseras personne rentrer pour te tourmenter. Ne plus se laisser atteindre. Ne plus souffrir de cette manière. 

Se retrouver dans une bulle semi-réconfortante de ténèbres. Loin de tout, loin du monde. Et se laisser porter par cette bulle opaque qui à la fois rassure et fait mal. 

Parce que l’absence de chaleur amène un vide. Un vide immense. Chercher à combler par des palliatifs. Et se sentir bien seul alors que la pièce est remplie de monde. 

Pleurer de solitude. Parce que la main sur ton épaule est d’un poids immense. Tantôt séductrice, tantôt accusatrice, elle ne fait que renforcer ton désir de rajouter un blindage, un cadenas supplémentaire. Et de s’enfoncer de plus en plus dans les ténèbres. 

Tu ne sais plus quel chemin prendre. Cette main sur ton épaule te pousse vers la sortie. Le poids devenant insoutenable tu te rends compte que tu aimerais lui échapper mais qu’en même temps tu as peur de la laisser, de peur de perdre la dernière présence que tu avais gardé. 

Ne plus en pouvoir. Accepter le relâchement. S’éloigner, fuir la Némésis. Remettre une couche de blindage, encore et encore. Ne plus laisser la moindre lumière rentrer. 

Tâtonner dans le noir. Trébucher. Chercher son chemin à quatre pattes. Trembler de froid, mais refuser d’ouvrir le radiateur. Butter contre un mur, et avec ces ténèbres se rendre compte qu’il n’est plus possible d’avancer. 

S’asseoir et se poser. Respirer. Se demander comment on en est arrivé là. Et accepter. Accepter de se laisser aller. Commencer à croire en soi. Décider de laisser tomber les barrières, petit à petit. 

En lâcher une première sans ressentir la moindre crainte. Et apercevoir peu de temps après une lueur. Malgré le temps passé dans les ténèbres, elle n’aveugle pas. Elle est même chaleureuse et bienveillante. Décider de s’ouvrir à elle. 

Par une quelconque magie, quelques simples mots, la lumière fait tomber les barrières les unes après les autres, sans que l’on puisse même s’en rendre compte. Se rendre compte que lorsqu’on accepte son soi, sa lumière intérieure, tout coule de source et que le chemin à arpenter est bien plus facile que ce que l’on craignait dans la pénombre. 

Sentir une chaleur inconnue partant du cœur, qui revivifie à une vitesse vertigineuse chaque molécule de son être. Se sentir renaître, se sentir nouveau. Devenir soi-même lumière. Tout simplement pour avoir décidé de chasser les ténèbres.

*** 

Reprise d’une plume élimée.

Je ne sais pas jusqu’où j’irai en écrivant ces lignes. Ce matin, j’ai ouvert mon traitement de texte, et à vrai dire je ne sais pas trop pourquoi. Je ne l’avais plus ouvert depuis si longtemps. Alors je laisse couler les mots, les faire venir naturellement, afin de peut-être me libérer de ce blocage qui dure depuis tant de temps. 

J’avais l’impression que tant de choses s’étaient éteintes en moi. Depuis au moins cinq ans, je n’ai plus réellement écrit. Un petit bout de texte de temps à autre, mais plus de grandes phrases, de longues proses qui venaient des tripes. Et ce matin, je ne sais pas pourquoi, j’ai allumé ce traitement de texte. 
Un processus naturel peut-être. Depuis plusieurs semaines déjà, j’ai l’impression que le feu commence à se rallumer. L’envie dans les tripes de plus en plus présente. Pourtant, je dois bien avouer, que dans ma vie en ce moment, je tâtonne dans le noir. Mais curieusement, contrairement au début du COVID, je n’ai plus cette angoisse qui me ronge et me paralyse. Alors certes, je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je ne suis plus en ce moment paralysé par mon démon qui me susurrait toutes les craintes possibles et inimaginables qui me faisaient tant flipper. 
 
Je me surprends à rêver à nouveau. A rêver de plume, de mots couchés, d’histoire où je peux partager mes émotions qui me semblaient pourtant mortes. Tant j’étais accaparé par des paroles douces qui se transformaient quelques instants plus tard en reproches. Ce petit cœur si maltraité par des promesses qui étaient aussi vite rétractées. Je sentais la flamme s’éteindre peu à peu alors que je la chérissais tout comme je la maudissais. Mais je la sens regrandir à nouveau, il faudra juste qu’elle ne se transforme pas en feu de joie qui me brûlait les entrailles. 
 
Est-ce une certaine maturité qui pointe le bout de son nez ? Peut-être, mais en tout cas ne pas crier victoire trop vite. Nombre de fois où j’écrivais quelques mots et j’annonçais mon retour en grande pompe dans le monde de l’écriture, je ne m’y oserai plus. Qui sait, peut-être qu’en fermant ce document je n’écrirai plus pendant six mois à nouveau. Mais cette fois-ci, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de différent. Parce qu’avant, lorsque je sortais ma plume, le feu était aux abonnés absents. Est-ce qu’il restera présent ? 

Je le pense. Je me surprends à ressentir des vagues d’émotions en posant ces mots. Des sensations de toutes sortes que je n’avais pas goûtées depuis ce qu’il me semble des éons. Et rien qu’en l’écrivant, en m’en rendant compte, je m’aperçois qu’un sourire se dessine sur mon visage. Et tout aussi bizarrement, après quelques secondes, la mâchoire qui se recrispe entièrement. Comme si tout ce bouillon en moi avait à nouveau peur de sortir. 

Je me surprends à rêver d’aimer à nouveau. De ressentir encore une fois ces petits tressaillements lorsque l’être aimé arrive dans le champ de vision. De pouvoir accueillir sa tête sur mon épaule, de ressentir cette chaleur humaine, alors qu’il y avait quelques semaines et mois encore les mots “jamais plus” résonnaient à tue-tête dans ma cervelle.  

Je ne sais pas où le sentier me mène. Mais j’ai envie d’aimer. J’ai envie de ressentir. J’ai envie de rêver. J’ai envie de partager mes mots. Je ne sais pas où le sentier me mène, mais ce qui est sûr, c’est que j’y vais. 

« Entre deux lumières« , Image de Oiluj Samall Zeid sous licence CC-BY-NC-ND

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15 Feb 2023

En Direct de Greg TV!

Il y a quelques semaines, dans le cadre de mon travail, je faisais des tests sur un protocole d’envoi de flux vidéo à partir de mon pc. Comme je ne savais pas trop quoi faire, j’avais lancé un petit jeu, et je testais sur différentes plateformes (pour les curieux : Peertube, Youtube, Facebook et Twitch). Ce ne fut pas sans compter les yeux plutôt indiscrets d’un mini moi (traduction : mon petit gamin de neuf ans) qui rêve depuis quelques temps de devenir « Youtuber ».

Sous ses yeux ébahis, il a tout simplement lancé un grand « Eh papa, on se lance ? »

J’ai donc continué à tester, chipoter, bidouiller pour trouver un truc qui convenait. Et au final, le papa qui aime toujours jouer aux jeux vidéos s’est laissé prendre au jeu et a commencé à faire du webstreaming. J’ai donc dorénavant une chaîne Twitch, où je passe une soirée par semaine (difficile de faire plus avec mon emploi du temps actuel), avec des passages non réguliers où je me lance quand j’ai un peu de temps.

Pourquoi Twitch ? Simplement parce que même si le concept de Peertube me plaît, sur la liste des instances que j’ai regardée, je défonce mon quota vidéo en seul streaming (les instances limitent assez fort le quota disque et les flux que j’envoie sont quand-même relativement lourds. Et Twitch étant la plateforme la plus utilisée, il y a pas mal de petits outils qui permettent de faire des trucs rigolos. Bien sûr, j’apprends encore, j’ai encore des trucs à mettre en place, mais ça se monte petit à petit.

Je ne compte pas me limiter à streamer des jeux. Je pense même raconter dans un futur plus ou moins proche certaines de mes histoires. A voir comment je ferai. Pour l’instant, je suis en phase de découverte, je m’amuse comme un petit fou, et, finalement, c’est bien ça le plus important non ?

Je pense aussi que c’est une bonne chose pour revenir sur les internets. Je me suis coupé des réseaux sociaux pendant très longtemps, je n’ai pas spécialement encore l’énergie pour réécrire à nouveau. Mais c’est un bon moyen pour reprendre contact. En essayant bien sûr de ne pas retomber dans les travers du passé, où je passais 3-4h par jour sur les réseaux sociaux pour répondre à tous les commentaires que je recevais et essayer de faire grandir mon audience sur Wattpad et autres. Là, j’ai envie de passer du bon temps, être un peu ridicule, et pourquoi pas revoir ou rencontrer des nouvelles têtes.

Bref, pour l’instant je streame les jeudis soir avec un bon vieux jeu que j’ai tant aimé : « Guild Wars ». Si jamais tu veux voir ma petite tronche qui meurt à tout va, car je n’ai jamais été le pro gamer de la mort qui tue (plutôt le pro gamer spécialisé carpette au sol), c’est par ici :

https://www.twitch.tv/greg_TiVi

(Oui, il y a un petit cuistre qui a pris mon pseudo « Le greg » !!!

Bref, à très bientôt, hésite pas à venir faire un coucou quand je suis en live si le cœur t’en dit.

Des bisous !

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11 Nov 2021

Ne plus fêter l’armistice

Nous ne devrions plus fêter cet armistice

Il y a près de cent ans, des pays ont signé un papier mettant fin à une guerre horrible qui a tué bon nombre de personnes. Afin de nous rappeler cette guerre immonde, nous avons depuis instauré cette fête de l’armistice. Nous rappeler que la guerre est un acte incommensurable, et que plus jamais nous ne devrions nous lancer dans une voie qui puisse conduire à une telle escalade.

Pourtant, je pense que nous devrions supprimer cette fête. Parce que si elle est là pour se souvenir, j’ai l’impression que ce conflit, ainsi que les causes qui ont conduit au suivant, ont complètement disparu de la mémoire collective. Nous sommes en train de revivre notre passé : haine de l’autre, crises, inégalités sociales qui se creusent. Nous filons droit vers un nouveau conflit en répétant ces actes. La peur et l’ignorance sont galvanisées par des discours simplistes, rejetant constamment la faute sur l’autre. Plutôt que de se réunir pour faire de l’humanité « Great again », on consacre ce discours à son propre pays. Et ce même si cela cause du tort au reste du monde.

Alors, si vous voulez vraiment profiter de ce jour, faites un geste. Laissez votre haine de côté. Apprenez à connaître l’autre, celui qu’on démolit dans les discours, celui qui est dénigré et tabassé parce que ses aspirations sont différentes que les nôtres.

Petite UPDATE: Ploum a écrit également un billet sur le sujet, que je rejoins tout à fait: https://ploum.net/a-ceux-qui-sont-morts-pour-rien/

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Photo De Frédéric Bisson sous licence CC BY

09 May 2021

Lettre d’une voix étouffée dans l’espace-cri

Je n’aime vraiment pas ce qu’est devenu Internet. Ce réseau, il y a encore une quinzaine d’années, était un espace réel d’échange. Maintenant ce n’est plus qu’un espace-cri, où toutes les voix humaines hurlent de concert. Internet n’est plus qu’un tintamarre assourdissant, où l’on peut espérer être heureux si quelqu’un arrive à nous écouter. Entendre, certainement, mais écouter…

Je regrette le temps des bons vieux forums, loin de la communication fast-food des réseaux sociaux actuels et autres messageries instantanées. Dans l’espace-cri, on réagit à chaud. On balance son avis sur tout et n’importe quoi, sans avoir même pris le temps de se renseigner ou de vérifier si son opinion est basée sur des faits véritables. Du temps du forum et mails, nous prenions le temps de communiquer. De lire ses interlocuteurs, mais aussi de prendre le temps de bien formuler sa réponse. Il s’agissait d’échanges réels alors que maintenant nous ne faisons que vociférer.

Les moyens de communications actuels sont devenus tellement instantanés que nous partageons tout et n’importe quoi dans le but de gonfler son ego et satisfaire son besoin de dopamine. Je suis désolé Marcel, mais la photo de ta choucroute de ce midi, j’en ai rien à carrer. Le stream de la partie de jeu de société de Jacques et André, je n’y vois aucun intérêt. Est-il plus important maintenant d’avoir un gros chiffre de likes et followers plutôt que de passer un bon moment avec son pote ? Je pourrais vous citer des milliers d’exemples de ce type.

J’ai senti ma voix s’étouffer dans l’espace-cri. Lorsque tu es une éponge émotionnelle, tu te prends tout en pleine figure. J’étais envahi par tous ces cris, qu’ils soient de désespoir face à la détresse dont est prise le monde, de cette haine, de tous ces social justice warriors complètement fanatisés par leur cause. Il n’y a plus aucun débat, si ce n’est binaire. Si tu n’es pas de l’avis de ton interlocuteur, tu te fais rabrouer. Il ne semble plus y avoir de place pour la nuance.

Alors à un moment, j’ai cessé de parler. Mes batteries début d’année 2020 étaient complètement vides. Je voulais écrire, je voulais parler, je voulais partager. Mais ce bruit incessant me paralysait complètement, me fatiguait encore plus. Rajoute à ce sentiment un tas de mésaventures dans la vie personnelle, tu obtiens un Greg complètement déboussolé, tâtant dans le noir pour voir où se trouve la sortie de son tunnel. Et je ne voyais plus du tout l’intérêt de dire quoi que ce soit. Ce bruit dans ma tête m’empêchait de formuler correctement mes pensées. J’ai tenté, à plusieurs reprises, de reprendre mes activités. Mais chaque regain d’énergie n’était que temporaire, j’étais à nouveau noyé par ce brouhaha assourdissant.

J’ai recommencé à écrire cependant il y a quelques semaines. Je publiais uniquement sur Wattpad, rassuré par la communauté bienveillante qui me suit. Même si j’étais exposé, je restais cependant dans une sorte de petit cocon, contrairement à mon site et autres réseaux sociaux accessibles facilement par tout un chacun.

J’ai reçu quelques messages ces derniers jours. Le Greg qui essaie de faire rire, Le Greg qui essaie de semer des graines semble manquer à certains d’entre vous. Je suis pourtant encore assez faible en ce moment. Mais c’est vrai, il est grand temps qu’il revienne.

Parce que j’ai des tas de mots qui attendent dans mes tripes pour s’exprimer. Parce que j’ai besoin d’expulser cette colère tapie en moi. Mais je ne peux pas le faire comme je le souhaite. Parce que certains comportements, certains événements sont tellement sensibles que j’ai peur de l’agressivité de mes paroles.

Je suis en train de soigner ma voix. Elle commence à reprendre vie. Ça prendra du temps, certainement, pour qu’elle soit comme avant. Mais sache que j’ai fini de me taire.

A tout bientôt.

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Image de Mick Stanic sous licence CC BY-NC

11 May 2020

Le Greg vous parle… en vidéo!

Bien le bonjour, jeunes, moins jeunes, etc!

Plutôt que de t’écrire une longue tartine, je te propose cette fois de te parler en vidéo! Alors, pour les adeptes du blocage des contenus externes, je te mets le lien ici, si la vidéo ne s’affiche pas. https://www.youtube.com/watch?v=yaRAs1GTmPE

Je te dis donc à très bientôt!

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26 Apr 2020

L’incessante quête de la gloriole éphémère

Note : ce billet a été publié il y a quelques années sur  Wattpad, et remis ici aujourd’hui.

Je vois régulièrement des gens se plaindre, sur Wattpad et d’autres réseaux des jeunes auteurs se plaindre que sur Wattpad, telle ou telle fiction a plus de partages et de votes que les leurs.

C’est en fait un des gros problèmes de notre société. Dans le tout numérique, on ne peut être que quelqu’un que si l’on a des milliers de followers, que nos tweets ou histoires sont repartagées à tort et à travers et likées par milliers. Cet esprit de compétition est omniprésent (et si vous me lisez régulièrement, vous savez que ce n’est pas la première fois que je parle de cet aspect).

C’est vrai que cela fait plaisir quand notre histoire semble appréciée. Mais je dois vous dire une petite chose : si votre objectif, en écrivant et en les publiant est de satisfaire votre égo en récoltant des petites étoiles et des repartages à souhait, arrêtez tout de suite d’écrire. Parce qu’au plus le temps passera, au plus vous allez vous comparez aux autres. Et au plus vous serez malheureux.

Lorsque j’écris, je le fais pour deux raisons : la première, qui doit d’ailleurs l’être je pense pour tous, c’est de s’amuser, se faire plaisir. Si vous n’aimez pas ce que vous êtes en train de faire, arrêtez tout de suite. La seconde, je pense que si vous me lisez régulièrement vous la devinerez avant que je pose les mots, est que j’ai un message à faire passer. Hormis quelques petites histoires qui servent à me défouler et me marrer, il y a toujours un mot d’ordre, une petite morale (même si elle est à deux francs cinquante). Et si le message est passé, ne fut-ce qu’à une seule personne, j’ai eu raison de le faire.

Les auteurs ne sont pas en compétition. Si vous pensez que vous devez faire autant que telle ou telle personne, arrêtez. On lit les histoires des autres pour échanger, pour apprendre. Pour enrichir son vocabulaire ou sa technique. Mais pas pour essayer de faire mieux que lui. Parce que vous vous casserez les dents, et le coup vous fera extrêmement mal.

Je peux comprendre que c’est blessant de voir une autre histoire (qu’elle soit mal écrite ou non) avoir plus de succès. Mais chaque fois que vous allez vous lancer dans les comparaisons, vous allez blesser votre petit cœur.

Je suis moi-même passé par une période où je me comparais comme un malade avec d’autres blogueurs et auteurs. A force de comparer et de regarder des stats, on en vient à ne plus écrire pour soi, uniquement pour voir son compteur grimper. Et que si ça ne prend pas, ça fait très très mal. Je comprends donc ces sentiments Le fait d’arrêter toute comparaison (et jusqu’à virer les outils de statistique de visites sur mon site)  m’a enlevé un poids et m’a permis de faire ce que je souhaitais réellement. Et le faire sans se soucier du reste, vous écrirez avec le cœur et votre qualité d’écriture s’en ressentira fortement.

Ecrivez pour vous, pour vous faire plaisir. Le reste n’est qu’accessoire et viendra tout seul. Je m’en fous qu’une histoire aie plus de succès que la mienne. Tant mieux pour la personne. Si c’est un copain/une copine, je suis content pour elle ou lui. Et je l’aiderai même, en partageant son histoire, parce que c’est-ce que font les amis. Tout comme je sais que des personnes font pareil pour moi et que même si mon lectorat réel sur Wattpad est peu nombreux, les échanges que j’ai sont infiniment plus riches que celui qui récolte des « wesh, vas-y » et des votes en pagailles. Et c’est nettement plus gratifiant.

Allez, des bisous. Contentez-vous d’écrire, de poster et d’échanger avec vos lecteurs, le reste c’est juste du bonus.

Image de Steve Nimmons sous licence CC BY-NC-ND

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23 Apr 2020

Et maintenant, un petit peu de musique avec Alain Souchon (oh non, pas lui!)

Il y a quelques années, un challenge était sorti avec un partage d’une chanson par jour, avec un thème donné pour chaque publication. Je l’avais posté sur Wattpad à l’époque, mais plusieurs personnes, dont le grand mélomane David Torfs (sorry, je te fais maintenant des infidélités, Caroline Music dispose de bien plus de vyniles), je me permets donc de le recopier ici.

Dans mon infinie bonté, Greg le magnifique a même pris la peine de traduire les 30 thèmes pour vous. Vous êtes prêts? Allei, c’est parti!

1 Une chanson que tu aimes avec une couleur dans le titre

On commence donc par du Rock and Roll. Il y en aura beaucoup dans cette liste. Donc, Back in Black, de AC/DC. J’aime beaucoup leur riff, ça donne envie de bouger. Et pour la petite histoire, quand mon fils était tout bébé, qu’il faisait ses cris et avait du mal à s’endormir on la lui mettait. Il s’endormait en moins de deux. Je ne sais pas comment je dois le prendre (bon, en fait, si un peu, car je soupçonne ma crapouille de déjà aimer le rock and roll: il dançait comme un petit fou sur celle citée en 3).

2 Une chanson que tu aimes avec un chiffre dans le titre

Bon. La seule qui me vient en tête, là, c’est : Green Jelly, three little pigs. Un remake du fameux conte qui se termine avec Rambo qui vient dézinguer le loup.

3 Une chanson qui te rappelle l’été.

Facile. Hot Summer. Channel Zero (il risque d’y en avoir quelques unes de ce groupe belge que j’apprécie particulièrement) . Le clip a mauvaise presse aux US à cause de tétons qui apparaîtraient.

4 Une chanson qui te rappelle quelqu’un que tu aimerais oublier.

Pour que tu m’aimes encore, de Céline Dion. Oui, j’aimerais franchement oublier Céline. Un peu plus sérieusement, cette chanson passait en boucle sur les radios durant la période où je me suis fait plaquer par mon premier amour. Surtout qu’elle l’adorait. Désolé, celle-là, je ne la mets pas.

5 Une chanson qui a besoin d’être jouée A FOND !!!

Lack There Off de Biohazard Je mettais ça à fond le matin pour me donner de l’énergie après la douche. J’adore les riffs de cette chanson. Et puis, en fait, le reste du disque y passait. Mon préféré de ce groupe, je l’ai écouté des centaines de fois.

6 Une chanson qui te donne envie de danser

Nofx – flossing a dead horse. J’adore ce type de ska-punk. J’ai vu Nofx deux fois en concerts. De sacrés moments !

7 Une chanson pour conduire

Difficile quand on ne conduit pas. Mais si jamais je devais choisir, je dirai n’importe quelle chanson de Iron Maiden. Allez, une en particulier, pour cette action : Death Or Glory. Oui, ça fait un peu peur Greg au volant (mais rassurez-vous, il a bien plus peur que vous!)

8 une chanson sur les drogues ou l’alcool

Il y en a des tas. Mais une particulière que j’ai beaucoup écouté, pendant ma folle jeunesse : Hits from the bong de Cypress Hill. En plus ce disque (Black Sunday), a plein de sonorités très agréables quand tu as… Pour les initiés, pas besoin de faire un dessin je pense.

9 Une chanson qui te rend heureux.

Une chanson qu’on devrait entendre plus souvent : tout le bonheur du monde, de Sinsemillia. Colle bien au petit Greg gentil (oui, on ne dirait pas comme ça, mais je suis quelqu’un de très très gentil en fait).

10 Une chanson qui te rend triste

Ouch. Ça va être très difficile de choisir. Il y en a des tas. Je me laisse porter par mes émotions lorsque j’écoute de la musique. Bon, comme je n’ai pas encore mis Disturbed, je le place ici. Inside the Fire. Une chanson sur le suicide. Mais pas les classiques lettres d’adieu comme « A tout le monde », « No More Lies », « Fade to black »… Elle se place du point de vue de la personne qui reste après le départ du suicidé. Elle me fait penser systématiquement à Aurélia et certaines de mes actions, pour ceux qui ont lu « Salut, moi c’est Greg ». Attention, le clip est difficile à regarder.

11 Une chanson dont tu ne te lasses pas.

Je vais mettre ma chanson préférée : Stairway to Heaven, de Led Zeppelin.

12 Une chanson des années de ta pré-adolescence.

Alors, je pense que je vais mettre quelque chose qui est un peu plus vieux. Mais qui a été déterminant dans les goûts musicaux de Greg : Queen. N’importe laquelle. Parce que Freddy, quoi. Cette voix inégalable. Allez, Who wants to live forever !

13 Une de tes chanson préférée des années 70

Lynyrd Skynyrd – Tuesday’s Gone. Un groupe que j’adore. Et à Guitar Hero, c’est pas de la tarte.

14 Une chanson que tu aimerais qu’on joue à ton mariage.

Bon, déjà, je pense que je ne me marierai pas ni me remettrai en couple un jour. Mais pour le fun: j’hésite entre le troll de compétition envers l’assemblée et quelque chose de sérieux. « C’est que Dalida, est ressucitée ! Poil en dessous des bras, et vive la télé » – René Binamé. Bon, on va éviter de trop choquer l’assemblée : on va mettre Nothing Else Matters, parce que sinon la horde des fans de Commercialica : the four businessmen va crier au scandale.

15 Une chanson reprise par un autre artiste

Facile ! The sound of silence, de Disturbed. Ils ont même été félicités par les auteurs originaux ( à savoir, Simon and Garfunkel). Putain. Trop, trop beau.

16 Une de tes chansons classiques préférée

Nessun Dorma de Giacomo Puccini. Vous l’entendez dans la somme de toutes les peurs, à la fin du film. Magnifique. J’en ai des frissons.

17 Une chanson que tu chanterais en duo dans un karaoké

Bien essayé. Tu me vois sincèrement dans un karaoké ? Allez, Je t’aime, moi non plus, de Gainsbourg. A chanter avec une charmante demoiselle bien sûr. (Coup de rouleau à tarte dans 3,2,1… EDIT: ha non, cette menace a disparue!)

18 Une chanson de l’année de ta naissance

Iron Maiden, de… Iron Maiden. Ben oui, Back in Black est déjà cité dans cette liste.

19 Une chanson qui te fait penser au sens de la vie.

Il y en a plusieurs dans cette liste. Bon, je vais mettre une moins personnelle mais très importante : l’hymne de nos campagnes de Tryo. Elle nous explique l’urgence de ralentir.

20 Une chanson qui comporte un prénom

Comme je n’ai pas encore cité les Guns n’Roses, je vais mettre My Michelle. De Apettite, qui reste pour moi le meilleur album des Guns.

21 Une chanson qui t’aide à aller de l’avant.

Il y en a des tas : j’en cite deux, de Disturbed : « What are you waiting for » and « the light ». j’adore la colère positive de ce groupe. Elle incite, je trouve, à pas mal réfléchir. Si vous avez lu « Salut,moi… »  et « courage » dans « Poèmes d’ado » vous comprendrez aisément pourquoi The light me parle beaucoup.

22 Une chanson que tu penses que tout le monde devrait écouter

La quête de Jacques Brel. Parce que beaucoup de monde ont oublié leurs rêves d’enfant. Cette chanson est un leitmotiv pour petit Greg. Et puis, c’est Jacques. J’adore ce gars.

23 Une chanson d’un groupe que tu aimerais qu’ils soient encore ensemble.

Bon, ça pourrait se trouver dans la ligne du dessous également : This Love, de Pantera. Attention, c’est Pantera. ça ne convient pas pour tout le monde..

24 Une chanson d’un artiste décédé.

Nirvana : on a plain, version Unplugged. La voix de Kurt, my god. Ça y est, je pense à Kurt. Je reviens plus tard.

25 Une chanson qui te donne envie de tomber amoureux.

Plait-il? Amoureux? C’est quoi ce mot? Pas besoin de chanson pour tomber amoureux. Greg va montrer un petit peu son côté fleur bleue. Allez, je vais mettre : Bryan Adams, Everything I Do.

26 Une chanson qui te brise le coeur.

Oh Marie, si tu savais… leur nombre ! (Non, je n’allais pas citer celle de Johnny). In my place de Coldplay. C’est une histoire assez particulière. Elle passait lorsque j’ai appris que mon grand-père allait partir. Elle a beaucoup tourné à ce moment-là. Elle me rappelle ce moment. Et puis, lorsque je la passais, plus tard, mon fils (qui a le même nom que mon grand-père) venait se blottir contre moi. On dansait, et je lui chantais les paroles doucement dans l’oreille. Mais bien souvent, même s’il me réconfortait, je ne pouvais m’empêcher d’avoir les larmes qui coulaient. Bien que ce soit triste, je chéris ce souvenir avec mon petit fifi adoré.

27 Une chanson d’un artiste qui a une voix que tu aimes

Dur de choisir entre Kurt, Brel, Mercury, Draiman (Disturbed). Je n’ai pas encore cité Korn, et ne pas les citer serait hypocrite vu qu’ils ont été omniprésents durant les turbulences de mon adolescence. Je vais mettre Daddy. Chanter ce vécu a dû demander une énorme dose de courage. Et on l’entend bien dans sa voix. Attention, si vous êtes sensible n’écoutez pas cette chanson. C’est d’ailleurs pour cette raison que je vais en mettre un autre de cet album, qui en fait, raconte presque ma vie. Cependant, je n’écoute plus KoRn. Je ne peux plus. (edit du 23/04: sauf depuis quelques semaines, malheureusement)

28 Une chanson qui te rappelles ton enfance

Bonnie Tyler, Total Eclipse of the heart. Elle pourrait aussi aller dans celles qui me brisent le coeur. On l’écoutait souvent à la maison.

29 Une chanson qui a plusieurs sens pour toi

Existence, de Course Of Action. Ne cherchez pas sur le net, vous ne trouverez pas. C’est un groupe de personnes qui étaient à l’école avec moi, qui a sorti deux albums. Pour le reste, cela restera du côté personnel. Mais fichtre, j’adorais ce groupe.Une autre, donc, pour une facette de Greg ( mais je n’en dis pas plus, ça fait partie de mon jardin secret).

30 Une chanson qui te fait te rappeler toi-même (un peu scabreux la traduction).

il y en a des tas. La plus récente : Ego, de Channel Zero. En version Unplugged, elle est magnifique.

Et d’ailleurs, pour la petite histoire, Channel est un groupe bien belge (enfin, plus exclusivement maintenant). Voici une petite photo, du dernier concert auquel j’ai été. Justement pour l’album Unplugged. Vous voyez Tino, le bassiste du groupe.

Voilà, vous en connaissez un petit peu plus sur les goûts musicaux du Greg. Pourtant, j’aurais pu rajouter des tas de trucs. Plus de Channel, plus de Disturbed et du Five Finger Death Punch. Je pense d’ailleurs faire un billet spécial sur ces deux derniers groupes, qui se battent pour pas mal de problèmes de société et sur la dépression et l’addiction.

Des bisous!

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10 Jan 2020

Une histoire en Brusseleir, une fois!

Note: cette petite histoire est un petit délire que j’ai eu il y a quelques temps car des camarades québecois et français se moquaient gentillement des accents belges. Alors, je leur ai répondu. Et en plus, je l’ai même mis en vidéo!

Aujourd’hui, je vais vous raconter une petite histoire. Pas n’importe laquelle, je vais juste vous raconter ma soirée d’hier. Mais pas n’importe comment. On va le faire…en Bruseleir, les copains ! Oui, c’est du Bruxellois. Ce que les copains français confondent avec du « belge » en général. Sinon, il y a aussi le Wallon, qu’on parle en Wallonie et le flamin qu’on parle en Flandres. J’ai d’ailleurs glissé un ou deux mots wallons dans mes babelages. Sauras-tu les retrouver ?

Vous êtes prêts ? Faites blinquer vos brols, prenez bien l’accent qui convient, parce que ça va swinger ! T’es geluche ? Alleï, c’est parti ! Et comme je suis un type sympa, vous pourrez même voir et entendre Greg raconter cette histoire! La transcription est bien sûr en-dessous!

Avec Marcel, pendant qu’on regardait les réclames, on s’est mis à crever d’fwin. On s’est dit qu’on allait bien smochterer une mitraillette poulycroc andalouse à la Friture Antoine. On a donc mis nos slashes et une fois rentré dans notre koech, on est parti volle-gas ! Mais la voiture devant nous n’a pas mis son clignoteur, et bardaf, c’est l’embardée ! Mais quelle klet ce peye !

La koech complètement kapot, on s’est mis à marcher, la frite n’attendait pas. Bien sûr, on se tape une belle drache alors on se réfugie vite fait dans une aubette. Là, il y avait un beau snotneus qui se retirait une grosse snotebelle en stoemelings.

« Amaï, beek, c’est dégueulasse, babelais-je »

Enfin, arrivé place Jourdan, nous sommes tombés de notre sus. La friture avait disparu ! On a donc décidé d’aller sketter des pils et des mazouts dans un stameneï. Un vrai guet à pintes !

Le sol du caberdouche pleke comme je ne sais quoi. Ça stink grave, il fait doef, et des peyes sont en train de se puuteler le tich et les ballekes et reluquent les mijoles des fiekes. De vrais zinnekes, je vous dis !

Je tombe direct sur un gros stoeffer qui me propose un concours d’affonds. J’afonne comme un beau diable. Le dikkenek en face, après s’être blafté dessus, se met à wageler. Quel sukkeleir ! Bien sûr, le peïe complètement zat se vautre sur un sacré kastar et l’ambiance se met à chauffer. Mais quels zots ceux-là !

« arrête de faire ton Jan ! Ne me cherche pas des miche-maches », dit celui qui s’est pris le kluutzak dans les pattes. Et lui clache sa flotsjebier dans la tiesse.

Le peïe se prend une belle toefeling, et faut dire qu’il était bien arrangé ! D’ailleurs, les flics ont dû intervenir pour les splitser !

Bon, je vais arrêter de faire mon fafoule et de zwanzer des carabistouilles. Ben oui, je ne suis pas un ziever ! Mais verdomme, quelle soirée, quand-même, j’en suis resté paf !

Petite dédicace à Eurydictine pour son premier glossaire dans son journal et Embellalily, avec sa méthode pour écouter les films qui m’ont donné l’idée d’écrire ces carabistouilles. Et si vous n’avez rien compris, c’est pas grave, voici un petit dictionnaire, une fois!

Image d’illustration de Sam Greenhalgh sous licence CC BY

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